Le coin d'histoire locale

"Mont-Saint-Guibert en ce temps-là". "Pêle-mêle historique" et plus ....

 

26. La rue de la Houssière (2)

Le n* 25 parcourait la rue de la Houssière depuis Villeroux jusqu’à la fontaine La Basse Le n° 26 poursuit l’exploration de la rue en direction de la rue de Blanmont en une quinzaine de chapitres (16 à 32).
Une partie de la rue des Tilleuls est donc aussi concernée jusqu’à la jonction avec la rue  de Blanmont, future «Place Saint-­Antoine».

Ce   sont   d’abord   les   écoles  communales   qui   se   trouvent   en   partie   dans   l’ancienne   maison   communale d’Hévillers  (Millésime  1878).  Des  photos  nous  montrent  les  élèves  et  leurs  instituteurs.  La  plus  ancienne est  celle  de  l’année  scolaire  1912  –  1913  (instituteurs  BRENNET  et  BASTIANS).
Le  chapitre  17  concerne  la  cure  d’Hévillers  et  son  bois.  La  cure,  qui  dépendait  de  l’abbaye  d’Heylissem, devint   propriété   de   l’Etat   suite   au   Concordat   de   Napoléon   (1801).   L’Etat   n’effectuant   aucun   travail
d’entretien,   la   Commune   l’expropria   à   l’amiable   en   2006.   Une   borne-­‐potale   datant   de   1807,   qui   se trouvait  près  de  la  Houssière,  fut  transférée  au  porche  de  la  cure  en  1905.  Raymond  RICHIR  en  a  réalisé des  peintures.  Le  bois  de  la   cure  au  début  du  20ème siècle  était  une  merveille.  Emile  DENIS  (°1854)  en avait   dressé   un   plan.   Chaque   arbre   est   numéroté.   Les   allées   portent   des   noms   de   rêve.   Une   tranchée réalisée   en   mai   1940   par   les   soldats   français   est   toujours   visible.   Des   objets   y   furent   récemment découverts.  Le  3  août  1986,  une  tornade  abattit  une  partie  du  fond  du  bois.
Les   chapitres   18   à   26   sont   consacrés   aux   curés   qui   ont   occupé   la   cure   depuis   1811   (Dieudonné DESCAMPE)   jusqu’en   1986   (Pierre   WERY).   Les   faits   saillants   de   chacun   sont   reportés   (travaux d’agrandissement  de  l’église,  participation  à  la  Révolution  de  1830,  réalisation  d’un  plan  de  la  commune où   chaque   maison   est   représentée   et   les   informations   la   concernant   reprises,   vol   de   cloche   par   les Allemands,  etc...  etc...).  
Les  chapitres  27  et  28  s’intéressent  à  quelques  maisons  de  la  rue  de  la  Houssière  (n°1,  5,  7,  8,  9,  17,  41  et 73).  
Le  chapitre  suivant  est  consacré  à  Fernand  DETRY  (1891  –  1959).  Comme  soldat,  il  fait  la  guerre  1914-­‐1918   avec   une   bravoure   qui   lui   vaut   de   nombreuses   médailles   et   citations.   Il   sera   forgeron (aménagement  de  la  fontaine
La  Basse,   réparation  de  la  balustrade  du  pont  de   chemin  de  fer   à  MontSaint-­‐Guibert,...).  En  1942,  il  parvient  à  éteindre  l’incendie  qui  embrase  la  sacristie  de  l’église.
Quand  la  rue  de  la  Houssière  n’était  pas  encore  envahie  par  le  trafic  que  l’on  connaît  aujourd’hui,  elle  fut un  lieu  de  détente  et  de  convivialité  :  matchs  de  balle-­‐pelote,  baraques  foraines,  danses  des  Macloteus,
orchestres,  courses,...  ou,  tout  simplement,  les  riverains  prenaient  l’air  sur  le  seuil  de  leur  maison.  
Le   chapitre   31   concerne   le   parking   de   l’église   Sainte-­‐Gertrude   où   se   trouvait   jusqu’en   1898   l’ancien cimetière.  En  1960,   le   bourgmestre   SCHEQUENNE   souhaitant   avoir  un  parking  à  proximité  de   la   salle
RENOTTE  où  il  organisait  des  réunions  politiques,  parvint  à  exproprier  la  Fabrique  d’église  qui  en  était propriétaire.   L’avis   paru   au   Moniteur   belge   en   1962   stipule   notamment   :   «...
Il   est   indispensable   de prendre  immédiatement  possession  de  la  parcelle,  nécessaire  à  l'exécution  de  travaux  publics  tendant  au rééquipement  du  pays;  En  conséquence,  l'expropriation  par  voie  judiciaire,  de  la  parcelle  précitée,  se  fera par  application  de  la  procédure  d'extrême  urgence  instaurée  par  l'arrêté-­loi  du  3  février  1947. Le  confort de   quelques   politiciens   passait   donc   sous   la   rubrique:   "Extrême   urgence   à   rééquiper   le   pays   après   la guerre"  !!  Deux  autres  sagas  récentes  sont  contées.
Pour  terminer,  quelques  maisons  du  début  de  la  rue  des  Tilleuls  sont  examinées  :  les  numéros  5,  6,  7,  11, 12,  13  et  15.  
Comme  d’autres  documents,  le  numéro  26  est  disponible  au  Supermarché  SPAR,  Grand’Rue  à  Mont-­‐SaintGuibert.  
Bonnes  découvertes  ?
Paul  Gouverneur  
Janvier  2021  

 

 

25. La rue de la Houssière (1)

Vous habitez dans ou à proximité de la rue de la Houssière ?
Ce document la concerne.
La rue de la Houssière (rue des Ecoles avant le 01 janvier 1977) est parcourue au départ de Villeroux, en 14 étapes dont voici les principales :

 

Géologie d’abord. Il y a environ 5 millions d’années, la mer venait jusqu’au niveau de Court-Saint-Etienne. La Houssière, comme d’autres ruisseaux, s’y jetait, et était donc un fleuve !

 

Le parcours démarre à la chapelle Notre-Dame du Bon-Secours située à la limite de Villeroux et d’Hévillers. Elle doit beaucoup au curé Joseph OTTO d’Hévillers (1899 – 1919) et à l’entrepreneur hévillersois René Corbisier.

 

Le tracé de la rue a subi deux modifications importantes. La suppression d’une chicane côté Villeroux (au sommet de la côte), et le creusement de ce qui est aujourd’hui la transition entre la rue de la Houssière et la rue des Tilleuls. Avant cela, pour aller de l’église d’Hévillers vers Villeroux, la seule possibilité était d’emprunter le double virage du début de la rue du Chenoy.

 

Un traitre à la solde des Allemands est responsable du bombardement de la maison du bourgmestre LECOUTURIER chez qui logeaient les officiers français. Cette maison était située à la droite de l’actuel numéro 37.

 

Arrêt à la chapelle Notre-Dame de la Paix reconstruite en 1917 lors de l’élargissement de la route. On y retrouve à la manœuvre le curé OTTO et l’entrepreneur CORBISIER.

 

Les deux chapitres suivants concernent la Salle de la Houssière ainsi que ce qui fut l’Ecole des Sœurs (Une des deux écoles de la Rue des Ecoles).

 

Au numéro 25, on croisera la première centenaire d’Hévillers, Célestine GOURDIEN, qui vécut sur trois siècles (1897 – 2001).

 

Deux maisons plus loin, vivait la famille DUQUENNE. Fernand était tailleur d’habits mais aussi tenancier d’un café, avec salle de bal à l’étage. Il est le père de Paul DUQUENNE, dernier bourgmestre d’Hévillers (1968-1976).

 

Au numéro 4 a vécu Charles LAPY, directeur de banque à Mont-Saint-Guibert et qui, avec Paul FLAMENT, a composé une chanson célébrant la douceur de vivre à Hévillers.

 

L’histoire de la fontaine La Basse est ensuite contée, une fontaine « miraculeuse » selon un article de presse ! On verra ce qu’il en est.

 

En face de la fontaine habitaient plusieurs membres de la famille MOUREAU. Jeanne et Olga tenaient une épicerie au n°13. Cette maison n’était pas raccordée à l’eau. Le 12 mars 1981, en revenant de la fontaine, Jeanne fut renversée par une auto et décédait peu après.

 

Un document ultérieur permettra de parcourir le reste de la rue avec, notamment, la cure, les écoles communales, le parking de l’église où se situait l’ancien cimetière.

 

Comme d’autres documents, le numéro 25 est disponible au Supermarché SPAR, Grand’Rue à Mont-Saint-Guibert.

 

Bonnes découvertes ?

 

Paul Gouverneur

 

Avril 2020

 

 

23. Les rues de l'Axis Parc

Ce numéro s’intéresse aux rues récemment créées dans l’AXIS Parc : Rue Emile FRANCQUI, Rue Ilya PRIGOGINE, Rue Edouard BELIN, Rue André DUMONT et Place Maurice HAMON. Ces rues sont situées sur les territoires de Mont-Saint-Guibert et de Corbais. Aucune de ces personnalités scientifiques n’est guibertine. Mais qui étaient-elles ? Pourquoi sont-elles ainsi honorées par un odonyme ? C’est le sujet principal du document.

 

Des informations sont également fournies pour les rues « anonymes » : Rue du Fond Cattelain, Rue de Rodeuhaie, Rue du Bosquet et même Rue …du Web !
Certaines anomalies ou erreurs sont aussi relevées.
Juin 2019
Plusieurs numéros de la série « Mont-Saint-Guibert en ce temps-là » ont déjà décrit des rues de l’entité :
Le n°14 (2016) : Clos Paul DUQUENNE (Hévillers), Tour d’Olga (Hévillers), Rue Capitaine aviateur PAUL (Mont-Saint-Guibert), Rue Pol BURNIAT (Mont-Saint-Guibert), les anciens sentiers de Corbais.
Le n°17 (2017) : Rue des Vignes (Mont-Saint-Guibert).
Le n°19 (2018) : Place et Rue de la Fosse (Mont-Saint-Guibert).
Le n°21 (2018) : Place du Peuple (Mont-Saint-Guibert).

 

 

22. Jacques PHILIPPART, héros guibertin

Mont-Saint-Guibert en ce temps-là n°20 honorait Albert STAINIER, héros guibertin de la Résistance, fusillé en 1942 par les Allemands. Le présent document concerne un autre héros, Jacques PHILIPPART, né Place du Peuple en 1909 et décédé à bord de son avion le 25 août 1940 lors de la bataille d’Angleterre. Entre le 11 et le 22 août, il avait lui-même abattu 5 avions ennemis.

 

Il était initialement prévu d’insérer la biographie de Jacques PHILIPPART dans un document plus large consacré à la Place du Peuple. C’est le point « 1 » du sommaire ci-dessous. Les informations complémentaires reçues ensuite ont justifié le choix d’un document traitant uniquement de Jacques PHILIPPART. La Place du Peuple a fait l’objet de « Mont-Saint-Guibert en ce temps-là » n°21.

 

STAINIER et PHILIPPART, honorés en plusieurs endroits en Belgique et à l’étranger, devaient sortir de l’ombre à Mont-Saint-Guibert. Leurs noms figurent depuis ce 11 novembre 2018 sur le Monument aux Morts. A Louvain, il y a la rue Albert STAINIER. A Steenokkerzeel, on trouve la rue Jacques PHILIPPART. L’espoir est grand que des chemins de Mont-Saint-Guibert, jusqu’ici anonymes, portent bientôt leur nom.

 

Nous remercions vivement toutes les personnes qui nous ont fourni des informations, des documents, voire des pistes. Merci spécialement à Alain DAIX, Albert DOYEN, La Fabrique d’église Sainte-Gertrude à Hévillers, Michel FLEMAL, Robert LEFEBVRE (Echevin à La Hulpe), Marie-Christine LEMAIGRE-DESMARETS, Fabrice MAERTEN (CEGESOMA), Luc MARCHAL, Monique MARCHAL, Guibert PAUL, Donald PHILIPPART, Jeanine SAINTES-PHILIPPART et Sophie VANWAEYENBERGH (Ecole « Le Bon Départ »).

 

Paul Gouverneur

 

Février 2019

 

 

Sommaire

 

1. Jacques PHILIPPART, héros guibertin

2. Eléments de la généalogie PHILIPPART

3. Compléments familiaux

4. Jacques PHILIPPART honoré en de nombreux endroits

5. Photos déposées par son fils Donald

6. Etat de services de Jacques PHILIPPART

7. Dans le Soir Magazine d’octobre 2017

8. La cérémonie du 11 novembre 2018

 

 

21. La Place du Peuple, entre Fosse et Hayeffes

Le numéro 19 de Mont-Saint-Guibert en ce temps-là était consacré à la Place et à la Rue de la Fosse.
Le présent document, n°21, ajoute des informations sur cet axe : Un char lors du défilé de 1930, un cortège lors des 800 ans de Mont-Saint-Guibert en 1923. Et des documents sur la Plaine de jeux qui a connu des heures de gloire du temps du curé Charles HERMAND.

 

On arrive alors à la Place du Peuple (ainsi nommée, seulement depuis 1891). Bien des maisons furent démolies pour permettre le passage des camions de la brasserie GRADE en pleine expansion. Elles abritaient des commerces : un tailleur, un chausseur, un café, …

 

On ne peut passer sous silence cette brasserie GRADE qui avec les Papeteries fut un des fleurons de l’industrie guibertine. Elle fut fondée au milieu du 19ème siècle, mais ferma en 1996. En 2019, une brasserie artisanale devrait voir le jour. Ce sera la Brasserie de l’Orne qui proposera, non plus de la Vieux-Temps mais bien de l’Ornoise !

 

En regardant en direction de la Grand’Place, on aperçoit une tourelle. Jules DUBOIS, jeune instituteur décédé prématurément, nous indique en 1933, son rôle et celui d’une seconde tour qui s’écroula en 1918.

 

En revenant sur la Place, nous observons la chapelle dédiée à Saint Hubert, Saint Arnould et Saint Nicolas. Elle fut inaugurée en 1986 à l’occasion des 25 ans de sacerdoce du curé Charles HERMAND. Une plaque visible depuis l’extérieur rappelle cette dédicace. Avant cette date, la chapelle se trouvait, depuis 1870, au début de la rue des Hayeffes. Elle ne portait alors que le nom de Chapelle Saint-Hubert. Saint Arnould a été ajouté car il est le patron des brasseurs. Ajout également de Saint Nicolas. Parce que tous les enfants de Mont-Saint-Guibert sont sages ? Le déménagement de la chapelle donna lieu à quelques empoignades dignes de Trignolles ! Ne vit-on pas le Président du Syndicat d’initiative de l’époque convoquer le responsable d’un groupe de Guibertins à une date postérieure d’un jour à celle de la réunion !

 

Un chapitre détaille la biographie des trois saints titulaires. Biographie et …hagiographie !

 

Enfin, une page est consacrée à Jacques PHILIPPART. Ce héros guibertin est né Place du Peuple, le 11 janvier 1909. Albert DOYEN (qui a habité rue de la Fosse) a retrouvé la trace de Jacques PHILIPPART et celle d’un autre héros guibertin, Albert STAINIER. A l’occasion des cérémonies du 11 novembre 2018, leurs noms viennent d’être ajoutés sur le Monument aux morts de Mont-Saint-Guibert. Une rue Jacques PHILIPPART existe à Steenokkerzeel. Une rue Albert STAINIER se trouve à Louvain. Une demande a été introduite pour que des chemins, jusqu’ici anonymes, honorent ces héros dans notre cité. Une seule page est consacrée ici à Jacques PHILIPPART car tout le numéro 22 détaillera sa vie et sa mort lors de la bataille d’Angleterre. La vie d’Albert STAINIER a déjà fait l’objet du numéro 19.

 

 

20. Albert STAINIER, héros guibertin et sa famille

En 2016, Albert DOYEN nous signalait l’existence d’Albert STAINIER, né à Mont-Saint-Guibert en 1900, et mort en héros en 1942, fusillé au Tir National. Il nous fournissait diverses informations le concernant.
Le CEGES, Centre d’Etudes et de Documentation « Guerre et Sociétés contemporaines », (29, Square de l’Aviation à 1070 Bruxelles) possède des dossiers consacrés au Résistant Albert STAINIER (AA1333 et AB1932).

 

Une partie de ces informations est déjà reprise dans Mont-Saint-Guibert en ce temps-là n°11 paru en 2016, et qui concerne une dizaine de prisonniers et de résistants guibertins. Dans un premier chapitre, nous reprenons ici ces quelques pages telles quelles.

 

Tout récemment Albert DOYEN découvrait le faire-part mortuaire de Françoise STAINIER, décédée à Mont-Saint-Guibert le 28 janvier 2018.

 

Grâce à l’adresse de condoléances, Albert (dit le « fouineur » !) prenait alors contact avec Louise STAINIER et son frère Pierre, ce qui nous a permis d’obtenir de très utiles informations complémentaires lors de visites à Wavre.

 

 

19. La Place et la Rue de la Fosse

Le Clos Paul Duquenne, Le Tour d’Olga, La Rue Pol Burniat, la Rue Capitaine Paul puis la Rue des Vignes, ont déjà été parcourues dans Mont-­Saint-­Guibert en ce temps-­là respectivement n°14 et 17.
Le présent numéro 19 invite le lecteur à remonter le temps à la Place et à la Rue de la Fosse.

 

Il y a quelques dizaines d’années, entre l’Orne et la rue de la Fosse il n’y avait qu’un large espacedégagé, une grande prairie. Un terrain de football y trouvera place, ainsi qu’un ballodrome (jeu de balle pelote). La rue était moins rectiligne qu’aujourd’hui. On ne passait qu’à l’arrière de l’Arbre de la Liberté, section communément appelée « La banane ». Au début du 20ème siècle, la rue fut pavée.

Enorme progrès à l’époque !

Le chapitre 2 s’intéresse à l’Arbre de la Liberté planté le 08 mai 1975, date anniversaire de la capitulation de l’Allemagne en 1945. Deux cadres souvenirs reprennent les noms (voire les photos) des Guibertins morts pour la Patrie ou Prisonniers de guerre.

Le chapitre suivant concerne les « chapelles », en fait des potales ou des reposoirs. En parcourant la Place et la Rue de la Fosse, l’observateur attentif en découvrira une demi-­‐douzaine…

Dans tout Mont-­‐Saint-­‐Guibert, il y avait jadis de très nombreux commerces. N’y avait-­‐il pas, par exemple, sept boucheries ? Les commerces étaient aussi nombreux sur l’axe qui nous intéresse ici : cafés, boucherie, épicerie, boulangerie, électricien, tailleur, magasin de poêles, coiffeur, coiffeuse, repasseuse, mercerie, …

Au chapitre 5, c’est le Club de balle pelote de la Fosse qui est mis à l’honneur. Avec raison. Ne fut-­‐il pas champion de Belgique peu après la première guerre mondiale ? Champion de Division 1 du Brabant en 1939. Une photo célébrant cette victoire nous montre l’équipe posant devant une douzaine de coupes, autant de victoires…

Des Guibertins nous ont ouvert leur album de photos. On y découvre une autre époque : Des adultes jouent à même le trottoir. Des jeunes descendent en traîneau la Rue del Gatte (Rue de la Banque).

C’est à qui ira le plus loin dans la Rue de la Fosse. Le boulanger livre le pain avec une charrette tirée par un cheval. Un cortège folklorique avec squelettes et têtes de morts, …

Enfin, un dernier chapitre constitue un pêle-­‐mêle. Il y est question de la ligne de chemin de fer Bruxelles-­‐Namur qui atteindra Mont-­‐Saint-­‐Guibert en 1855. On saura pourquoi certains Guibertins furent appelés des Mangeurs de carottes. Pourquoi la Rue de la Fosse était aussi appelée Rue du Bel Ecu, et pourquoi une chanson parle de « pêle-­‐cul ». Il sera aussi question des deux chapelles situées

dans le sentier grimpant de la Rue de la Fosse à la Gare. Trois facteurs habitaient dans la rue. Il fut une époque où la Place de la Fosse allait jusqu’à l’Orne. Les actuelles maisons n°125 à 133 de la rue des Tilleuls en faisaient donc partie. Enfin, il sera question d’un chasse-­‐roue volant !

Document abondamment illustré (75 illustrations).

Paul Gouverneur

Janvier 2018

 

 

L'Institut de Sociologie Solvay a publié deux documents consacrés à Mont-St-Guibert.

Ces ouvrages de 1955 (voir bibliographie générale) et 1958 ne sont plus disponibles depuis longtemps.

Les n°15 et 16 en sont des copies (avec autorisation).

Le premier concerne la géographie, l'histoire et la démographie (Déc 2016)

Le second est centré sur la profession (Fév 2017)..

 

 

13.  “Mourir à Hévillers au 19ème siècle"

analyse le registre des décès de la paroisse Sainte-Gertrude à Hévillers. Il couvre les années 1819 à 1883 sous les pastorats des curés DESCAMPE (1819-1833), JANSSENS (1833-1869) et VANDENBROECK (1869-1883).

Le document reprend les noms, prénoms et dates de décès de 854 Hévillersois.

A partir de 1833, les renseignements sont plus nombreux : âge lors du décès, noms et prénoms des parents, date et heure de l’inhumation, etc… Aussi, pour les 725 décès couvrant la période 1833 – 1883, une analyse statistique est possible.

Durant ce demi-siècle, on ne rencontre aucun centenaire. Le maximum atteint est 97 ans pour Marie BARBIER en 1842. L’homme le plus âgé est Charles de MAN de LENNICK. Il meurt à 93 ans et 4 mois en 1834.

Si les morts tardives sont rares, il n’en est pas de même des morts précoces. De nombreux enfants décèdent en bas âge, en partie à cause des conditions de vie et d’hygiène, mais aussi d’épidémies de choléra qui ont eu lieu au 19ème siècle. Aussi l’âge moyen de décès, entre le 07 mai 1833 et le 04 décembre 1883, est de 34 ans et 7 mois (725 décès). On comparera ces valeurs aux valeurs actuelles. Pour les années 2001 à 2015, l’âge moyen de décès est de 79,5 ans à Hévillers, de 74,1 ans à Corbais et de 71,6 ans à Mont-Saint-Guibert (Voir le document intitulé « Naissances, mariages, jubilés et décès à Corbais, Hévillers et Mont-Saint-Guibert, 2001 - 2015 »). Les décès de très jeunes enfants, peu de temps après la naissance, n’étaient pas toujours répertoriés dans les « annales » familiales. Certains lecteurs pourront sans doute ainsi compléter leur généalogie familiale ?

Septembre 2016.

 

Le 26 juillet 2016, une stèle a été inaugurée au cimetière de Mont-Saint-Guibert à la mémoire de Désiré DUFRASNE, fusillé par les Allemands le 26 juillet 1916. La Commune de Mont-Saint-Guibert, soucieuse du devoir de mémoire, a ainsi fait sortir de l’oubli ce héros guibertin. “Mont-Saint-Guibert en ce temps-là” n°12 est entièrement consacré à Désiré DUFRASNE. Vous trouverez en annexe son contenu: le cahier que Désiré a rédigé en prison, et pas moins de 12 annexes.

Août 2016

 

 

 

11. Ce second numéro consacré à la guerre 1940-1945, s’intéresse essentiellement aux Prisonniers.
En voici le sommaire:

1. Le prisonnier Marcel LEGRAIN
2. Le prisonnier Henri LEGRAIN
3. Lettres aux prisonniers de guerre Albert BARBIAU, Marcel CASSE et Albert FERGLOUTE
4. Eugène, Alphonse et Charles EVERARTS de VELP durant la guerre 40-45
5. Du 10 au 16 mai 1940, le récit d’Hervé MARCHAL
6. Des soldats allemands à Mont-Saint-Guibert en 1914, 1915 et 1944
7. Galas au profit des prisonniers de guerre en 1942, 1943 et 1944
8. Albert STAINIER, héros guibertin oublié, fusillé le 02 avril 1942.
Juin 2016

 

 

 

 

10. Ce premier numéro s’intéresse principalement aux Résistants guibertins durant la guerre 40-45. Il est constitué de sept sections.
On y croisera d’abord Simone VILLERS, morte en déportation. Elle s’était engagée dans la Résistance pour “venger” son frère Robert tué lors des combats de la Lys en mai 1940. L’école “Le Bon Départ” parraine la stèle Simone Villers apposée sur sa maison natale juste en face de l’école. Dans le présent chapitre, un large écho est fait à cette initiative citoyenne.

La liste des sabotages effectués par des Guibertins est publiée dans la seconde section. Y ont pris notamment part: Marcel DURY (époux de Renée TRICOT), Georges THOMAS, Osée COLLART (époux de Julia LIONNET), Eugène DEFAYS (époux de Madeleine VOETS), Edgar MIRLON (époux de Jeanne BIDOUL), Louis DEMONTY (époux de Jeanne DELSART), Mademoiselle BARRE, etc…

Georges THOMAS sera accusé d’être un “gangster de la Résistance”. Plusieurs articles de journaux de 1949 l’accuseront d’être le chef d’un gang coupable d’actes de banditisme, d’assassinats de patriotes, …. Son procès finira par l’innocenter. Plusieurs ouvrages consacrés à la Résistance ne font aucune allusion à de telles dérives.

Les archives de Julia LIONNET nous fournissent plusieurs photos d’Osée COLLART et d’autres Résistants, prises à Mont-Saint-Guibert. Julia nous conte également le périple de son frère, le soldat Roger LIONNET fait prisonnier, et qui ne reviendra à Hévillers que le 09 mai 1945. Roger, né le 06 décembre 1919 à Hévillers, y vit toujours paisiblement dans sa maison. Les albums de Julia LIONNET permettent de largement illustrer cette biographie. Mais nous en avons aussi extrait des photos des Résistants lors des funérailles d’Hervé MARCHAL et, même, celle de l’atterissage forcé d’un B17 à la limite de Corbais, en 1945.

Omer MARCHAL nous a laissé un document de quatre pages relatant les événements dans lesquels son Papa Hervé fut impliqué durant la guerre. Ces quatre pages ont été retranscrites à l’identique. Le document est illustré par l’arrivée d’un char américain sur la Grand’Place de Mont-Saint-Guibert.

Monique MARCHAL, fille de Hervé, évoque des faits de la guerre 40-44, et bien évidemment la mort tragique de son Papa. Des photos inédites illustrent ses propos: Notamment, la croix à l’endroit même où Hervé fut assassiné, l’ancienne Poste où ils habitaient, l’inauguration du monument rue Saint-Jean, …

La dernière section est consacrée à Antoinette LEGRAIN, Résistante, et à son mari Robert SLABBAERT, Militaire. Les nombreuses activités de Résistante d’Antoinette lui vaudront d’être arrêtée le 04 juillet 1944. Elle passera par trois camps de concentration en Allemagne. Extrêmement affaiblie par les conditions subies, elle ne devra son salut qu’à l’aide de deux co-détenues, dont une dame de Beaurieux. Rentrée à Mont-Saint-Guibert, elle était méconnaissable.

 

 

Les “pêle-mêle” n°10, 11 et 12 s’inscrivent dans la ligne du devoir de mémoire.

 

 

9.  Mai 1940 : L’exode
Les Guibertins ? : Des migrants !


Les documents et témoignages concernant Mont-Saint-Guibert durant la guerre 40-45 sont encore nombreux. Aussi, ils feront l’objet de publications séparées. Le présent pêle-mêle historique n°9 est essentiellement consacré à des récits d’exodes en mai 1940 et dans les mois qui suivirent. Récits fort variés tant par la diversité des situations que par la longueur des exodes... et des textes.

 

Rappelons que le premier tiers du pêle-mêle n°3 reprend, sous le titre « Journal d’un CRAB », l’exode d’Edgar MIRLON, de mai à août 1940. Et dans le pêle-mêle n°7, l’institutrice Marie-José RENARD nous raconte l’exode de sa famille et de voisins, de mai à novembre.

 

D’autres récits d’évacuation, concernant des habitants de Corbais, se trouvent dans l’ouvrage «Corbais 1910 – 2010 » publié en 2012 par « Corbais, toute une histoire», a.s.b.l.

 

Le présent pêle-mêle débute par quelques pages d’un agenda de l’année 1940. Suivront une dizaine de récits d’exode. Ceux des familles GILBERT, EVERARTS de VELP, SALMON, PEETERS, DUFRASNE, HIERNAUX et WARZEE, DELSART, LIONNET, MARCHAL, et PAUL. Certains exodes furent longs amenant des Guibertins jusqu’à la Méditerranée, d’autres plus courts (100 mètres pour le « record » !). Certains enfants purent le considérer presque comme des vacances. D’autres exodes furent tragiques, comme celui d’Emile GILBERT, tué à peine arrivé à Tilly, à 10 km de Mont-Saint-Guibert.

 

Le pêle-mêle n°10 sera un complément de celui-ci puisqu’il traitera des Prisonniers et des Résistants durant la guerre 40-45.

 

 

8. Qui se souvient encore de la chapelle érigée avenue des Genêts ? Elle fut utilisée une vingtaine d'années dans les années 60 et 70. Pourquoi a-t-elle vu le jour ? Pourquoi fut-elle désacralisée ? Les archives de la paroisse Sainte-Gertrude à Hévillers nous fournissent de nombreux éléments de réponse.

C'est l'objet de ce n°8 de Mont-Saint-Guibert en ce temps-là.

 

 

7. Dans ce n° 7, Marie-José RENARD nous décrit principalement sa vie d’enseignante et de résistante durant la guerre 40-45.  Agée aujourd’hui (2015) de 96 ans, elle vit (depuis 1947) à Roubaix en France, et revient encore régulièrement dans la cité guibertine.

 

6. “Mont-Saint-Guibert en ce temps-là n°6” est consacré entièrement à François DELVAUX, sculpteur guibertin, dont nous croisons sans doute régulièrement l’une ou l’autre œuvre sans le savoir.

 

Publié le lundi 14 septembre 2015

5. Ce cinquième pêle-mêle historique est consacré à deux personnalités qui se sont illustrées durant la guerre 40-45.

 

Roger THEVENIN, un soldat français, né le 06 août 1914, combattit dans le "chemin creux" à Hévillers en mai 1940.

 

André MESKENS, soldat belge, est né le 23 janvier 1921. Il a raconté ses souvenirs de guerre à la fin de celle-ci, en 1944 et 1945.

 

4. L'auteur raconte: "Un Guibertin, croisé à la Librairie de la Gare, m’a suggéré de rassembler les divers articles de La Mémoire de Chastre (LMDC) consacré à Mont-Saint-Guibert en un seul document. C’est vrai qu’un article d’un numéro de LMDC peut intéresser mais pas les autres. Aussi le pêle-mêle n°4 reprend sa suggestion (+ Nil).

 

3. Ce troisième opus est consacré principalement à Edgar MIRLON: son exode en France en mai 1940, la"résurrection" du Perron, les armoiries communales.

L'ouvrage concerne également le bourgmestre Adelin COSSE, les sculpteurs LABAR et LAURENT, l'école des Sœurs de 1887 à 1981

 

2. Le second s'intéresse au couple Marcel DURY - Renée TRICOT. Marcel fut un Résistant durant la guerre 40-45. Quant à Renée, elle a tenu le Café des Pêcheurs à la Fosse de 1951 à 1997: la pêche, la pétanque, les Fossis, les Vis Tchapias, la fête à la Fosse, les farces... et même les Schtroumpfs (oui, oui, Renée est famille avec l'épouse de PEYO !).

 

1. Pour ce premier "Pêle-mêle", la plupart des sujets concernent la guerre 40-45: La destruction et la reconstruction du pont des Trois Burettes et de celui de la Fosse, La libération de Mont-Saint-Guibert, l'assassinat d'Hervé MARCHAL, le retour de prisonniers, l'hébergement de soldats anglais, l'enlèvement des cloches par les Allemands à Mont-Saint-Guibert et à Hévillers, le portrait de résistants et... le secret de Gilberte !

 


En dehors de la série "Mont-Saint-Guibert en ce temps-là", cette publication concerne La chapelle Saint-Sang de miracle jadis située dans l'étroit sentier reliant la rue de la Fosse à la rue de la Station. Deux pièces ont pu être sauvées. Elles se trouvent maintenant dans l'église de Mont-Saint-Guibert.

Ces publications sont disponibles au magasin SPAR, Grand'Rue.

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Contact

Alain DAIX

13 rue des Ecoles

1435 MontSt Guibert

010/65.82.43

daix.alain@gmail.com

 

 

Elle est vite devenue la mascotte du site même si personne n'a encore trouvé de qui il s'agissait.

 

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